Furetage

[En balade]

Ryou regarda les rayons de livres avec une certaine émotion.
Non pas que l'étendue de la bibliothèque soit extraordinaire, mais plutôt parce qu'il s'ennuyerait moins qu'il ne l'avait cru d'abord.
Il décida de prendre un livre un hasard, ce qu'il fit, puis, il s'assit sur une des chaises en bois et ouvrit le bouquin.
Manque de chance, c'était écrit en allemand...
Il décida donc d'en prendre un autre, en regardant le titre cette fois...

"Mysteries of Black Panther"

Ca ferait sûrement l'affaire pour passer le temps, et le titre avait l'air accrocheur alors bon...
De toutes façons, il n'avait rien à y perdre.


(...)


Après quelques vingtaines de pages, il se rendit compte que ce livre était un peu trop neuneu à son goût.
A croire que la directrice les prenait pour des enfants pour avoir foutu ce genre de livres dans la bibliothèque.
La dernière phrase qu'il venait de lire était :

Citation :

Mary-Sue se sentit tellement heureuse que Joey l'ait demandé en mariage, que ses larmes se mirent à couler sur son beau teint de porcelaine, mouillant ses joues roses et ses lèvres délicates... blablabla

En gros, ça n'avait rien à voir avec le titre, sûrement un petit marrant qui avait échangé la couverture de deux livres... bref.
Il rangea le livre et décida de rejoindre le vide interstellaire de sa cellule...

[Cellule A3]

[Poursuite]

Ryou arriva dans la bibliothèque.
Il revit le bouqin qu'il avait laissé là tout à l'heure et à l'imbécile qui avait du le changer de couverture... et soudain, il eut un éclair de génie.

Il vérifia qu'il était seul dans la pièce, puis, il posa le morceau de gâteau sur une étagère après avoir vérifié qu'elle n'était pas pleine de poussière.

Il commença à chercher dans la bibliothèque un outil qui pourrait servir à commettre son méfait, et, il vit sur une table un petit coupe papier tout rouillé et sûrement pas très coupant.

Il s'en empara, et, armé de patience, il ouvrit le livre et commença à découper dans les pages... lentement, mais sûrement.

(vandale!)

En y pensant, ce livre serait une bonne cachette pour tout ce qu'il voudrait faire passer plus tard discrètement, tant qu'il resterait discret. Il doutait que quelqu'un irait ouvrir ce bouquin...

(...)

Après beaucoup de patience, il avait réussi à faire un trou assez grand.
Il cassa le cake en trois morceaux et le plaça dedans. Il cacha les pages découpées derrière les livres, dans le fond d'une étagère, il vérifia qu'on pouvait emprunter les livres (ce qui était le cas), sinon ça ne servirait à rien.
Et il sortit, un air décontracté, en direction de sa cellule.

[Cellule A3]