Entretien avec Ryou

[Arrivée triomphale]

Elel poussa la porte de son bureau et fit signe à Ryou d'entrer. Elel s'assit derrière son ordinateur, tapa quelques mots et arriva sur la page du dossier de son nouveau détenu, lequel elle fit imprimer pour l'avoir sous les yeux. Elle attendit que Ryou s'asseoit sur la chaise devant elle pour lui parler. Ce qu'Elle voyait sur la feuille ne la réjouissait guère. Trop de sang.

*Un autre malade...*

Ryou s'assit donc et jeta un oeil curieux à la décoration de la pièce, décoration, pas très réjouissante...
Hormis le bureau et les chaises, il n'y avait qu'une grande armoire et c'était tout...
Pas très gai donc. Les murs et le plafond blancs lui donnaient mal aux yeux.
Il attendit que les questions arrivent, les mains accrochées aux accoudoirs de la chaise comme s'il allait subir la torture de sa vie...

[Merci d'Avoir fait la déco de mon bureau. ^^]

Böse remarqua les mains crispées de Ryou sur les accoudoirs. Elel adorait trouver des signes de nervosité sur ses prisonniers, aussi petits soient-ils. Ils essayaient tous de cacher leur stress et ça l'amusait. Elel relut une seconde fois le rapport, aimant prolonger les moments de silence. Puis elle releva le nez du dossier, mettant fin brusquement à ce silence.

"Je vais jouer franc jeu avec toi. J'aime pas du tout ce que je viens de lire. Veux-tu bien me dire ce qui t'es passé par la tête pour assassiner cinq personnes à coup de tournevis dans une épicerie? Tu t'es dit tout bêtement : oh tiens... ce serait une idée intéressante."

Elle ne parla pas des pauvres immolés à Chicago, ni de ses autres victimes. Elle en était toujours à essayer de comprendre le coup du tournevis.

[désolé, mais je n'arrivais pas à remplir les quatre lignes autrement, j'allais pas me mettre à chanter l'Arlésienne pour remplir les blancs non plus ^^; ]

Ryou sentait très bien que la directrice avait lu le rapport avant et devait donc connaître sa "raison" d'avoir tué tous ces gens au tournevis.
Mais bizarrement, à chaque fois qu'il la donnait cette raison, on ne le croyait pas. c'était si improbable que ça ou quoi?

"Ils m'ont attaqués, je n'ai fait que me défendre".

Ryou savait très bien que ça sonnait bizarre de dire qu'il s'était défendu contre 5 hommes en les tuant à coup de tournevis, pourtant il en était persuadé...

"Attaqué.... Oui bien sûr."

*Il est fou.*

"Et tes victimes par immolations elles? Elles t'ont aussi attaqué?"

Pour se défenre... Elle aurait tout entendu. Pourquoi cinq hommes auraient attaqué un pauvre type dans une épicerie? Mais aussi pourquoi un pauvre type aurait attaqué cinq personnes, dans une épicerie? Elle hésitait. Peut-être était-ce vrai. Les fous existaient partout, elle en avait la preuve tous les jour.

Encore une qui ne me croit pas... pensa Ryou en soupirant.

"...non, Ils ne m'ont pas attaqués ceux-là, mais ils battaient un petit enfant..."

Là non plus la plupart des gens ne le croyaient pas, mais lui en était persuadé dur comme fer. C'était soit ça, soit il avait eu une hallucination, or, Ryou rejetait toute probabilité comme quoi il aurait pu être fou, "hallucination" ne faisait pas partie de son vocabulaire.
Enfin, toujours est-il qu'au moins, il ne niait pas avoir tué ces gens, il avait juste une version roccambolesque de son mobile...

*hum...*

Böse releva un sourcil, comme insatisfaite de la réponse. Elle tapa quelque chose sur l'ordinateur avec un air un peu las, comme si elle l'avait fait des dizaines de fois ; Plusieurs sessions avec la psychologue à prévoir.

"Très bien."

Elle alla chercher des fichiers spéciaux et en fit imprimer quelques uns.

"Alors ta cellule se trouvera dans le secteur A. Ce sera la numéro 3. Je te remets ceci (une carte de la prison) et ceci. (elle lui tend une feuille) Ce sont les règlements de la prison."

"J'espère que votre séjour ici sera tranquille. À la moindre incartade, c'Est l'isolement."

"Oui madame, d'accord madame... "
Ryou examina les deux objets d'un air attentif puis regarda la directrice, hésitant un peu.
"Je peux sortir madame? " demanda t'il encore.
Il attendit sa réponse en craignant un peu de se faire mettre dehors à coup de pieds. Il ne savait pas où se trouvait exactement sa cellule ni rien, il ne savait pas où il devait aller, et à l'idée de se perdre (sa plus grande peur), il frissonna.

Böse soupira.

"Bien sûr que tu peux y aller."

*J'aime pas trop rester longtemps seule avec un fou...*

Comme il semblait hésiter à partir, elle lâcha un nouveau soupir. Il n'avait pas l'air de savoir où aller. Et elle n'Avait pas envie qu'il aille fourrer son nez partout. Elle se leva et alla ouvrir la porte, lui faisant signe de la suivre.


"Je vais te montrer ta cellule, et en même temps tu pourras te repérer un peu."

" Merci beaucoup madame ", fit -il, vraiment reconnaissant.
Il suivit donc la directrice dans les couloirs en repérant un peu les lieux pour éviter de se perdre s'il devait un jour repasser par-là, tout en priant que non, évidemment.
Les murs étaient tous aseptisés, ceux qui nettoyaient devaient vraiment prendre leur travail à coeur...
Après quelques minutes de marche, ils finirent par arriver à sa cellule.

[Secteur A, Cellule A3]

Voyant Bien Que Böse Était Partie Loana, Commenca A Chercher Elle Même. Si Au Dessus Du Bureau De Böse C'était Écrit Directrice Il Devait Bien Avoir Un Locaux Ou Sa Salle Serait. Alors Elle Examina Attendivement Les Alentours Pour Savoir De Quel Coté Allé.

Puisqu'elle ne Savait Pas Trop Ou Aller Elle Fit Le Jeu De LA Petite Vache... Elle Préfèrait Cela Que Faire Pile Ou Face Même Si C'était Moin Compliquer.

-Ma Ptite Vache A Mal Au Patte, Tirons La Par La Queue Elle Ira Bien Mieux Dans Un Jur Ou Deux, Kazi Kaza Sa ne Sera Pas Toi, Dit Elle En pointant La Parti Gauche Du Couloir.!

[Couloir]